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Du Fond du Lac
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13 novembre 2006

Dangers de la radioactivité à faible dose sur de longues durées

Les normes de radioprotection reposent sur une extrapolation des normes applicables aux travailleurs, lesquelles sont essentiellement fondées sur les résultats de l’étude épidémiologique des populations exposées à Hiroshima et Nagasaki. Ces données ont été établies pour des situations d’exposition très particulières, à savoir une irradiation externe, de forte intensité, délivrée en un très court instant.

explosion_nucleaire

Lancé en 2001 par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), le programme ENVIRHOM concerne les effets sur la santé et l’environnement de la contamination chronique à des faibles doses de radioactivité.

Les résultats obtenus chez les rats de laboratoire, contaminés expérimentalement avec de l’uranium ajouté à l’eau de boisson, montrent que les effets des expositions chroniques ne peuvent pas être extrapolés à partir des connaissances des effets des expositions aiguës.

La contamination chronique à des faibles doses de radioactivité peut perturber le cycle veille-sommeil, réduire les capacités de mémorisation spatiale, augmenter les comportements anxieux.

L'administration chronique d’uranium appauvri affecte en outre une famille d’enzymes,  les cytochromes P450, qui joue un rôle majeur dans le processus d’élimination des xénobiotiques (substances étrangères à l’organisme comme les médicaments, les polluants ou les pesticides) et donc dans la protection de l’organisme contre les agressions extérieures.

Dans les cinq prochaines années, d’autres radionucléides devraient être également à l’étude.

 

carte_retomb_es_tchernobyl_
carte de niveau des retombées de césium 137 après Tchernobyl

 

Voir l'article de e-meddiat le webzine du Ministère de l'écologie et du développement durable :

L’impact sanitaire des contaminations radioactives chroniques

Vous pouvez aussi  le résumé du mémoire de thèse de Marjorie Monleau
ou le télécharger (pdf 4,6 Mo) :
Etudes biocinétique et biologique comparées d'inhalations chroniques et aigues de composés uranifères chez le rat.

   

Voir aussi sur notre-planete.info :
Les effets de Tchernobyl sont pires qu'escomptés
Tchernobyl : l’ampleur réelle de l’accident
A Tchernobyl, la vie apprend à résister aux radiations
Baisse de la sécurité des réacteurs nucléaires européens


gf_tours_et_reacteurs_centrale_nucleaire_cattenom

   
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Commentaires
N
Naturel, tu parles de ça ?<br /> <br /> http://www.millebabords.org/article.php3?id_article=4614<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=954564
N
En Suède, il y aeu des incidents ces derniers jours. Aux infos, on en parle "un petit peu"... mais pas trop quand même.
N
En attendant de se faire flasher pour de bon, quand on s'en prend à petite dose régulièrement c'est pas bon, enfin, pour les rats et seulement dans l'immédiat si c'est de l'uranium.
Z
mais faut il vraiment mettre son nez dans la mer.. pour finalement en sentir son odeur? C'est quand même aberrant qu'on apprend pas de ses erreurs!
N
Bah... le jour où y'en aura une qui nous pètera à la gueule, y'aura même plus personne pour dire "Ils avaient raison" !
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