NON au nucléaire - NON au terrorrisme nucléaire - NON aux missile M51 !

Aujourd'hui nous sommes le 11 septembre 2007.

La France se prépare quel avenir avec le nucléaire ?

Borloo au Groenland pour constater les effets du réchauffement - Par snut

Le Réseau "Sortir du nucléaire" s'étonne du voyage de M. Borloo au Groenland « pour aller constater les conséquences du réchauffement climatique ». Le Réseau "Sortir du nucléaire" estime que M. Borloo ferait bien d'aller à Tchernobyl "pour aller constater les conséquences de l'utilisation du nucléaire" et que M. Sarkozy ferait bien de l'accompagner... ainsi qu'à Hiroshima !

Greenpeace s'alarme des propos tenus hier par Nicolas Sarkozy, lors d'une rencontre informelle avec la chancelière Angela Merkel. Le président français promeut le nucléaire comme « l'énergie du futur » et minimise le potentiel des énergies renouvelables en caricaturant le modèle énergétique allemand. « Il n'y a personne qui peut imaginer que les éoliennes serviront à faire tourner toute l'Europe » dit-il.

« Réduire les énergies renouvelables aux seules éoliennes est le discours typique des promoteurs de l'atome, qui réduisent le débat énergétique au développement de l'énergie nucléaire !, déclare Karine Gavand, chargée de la campagne Climat de Greenpeace France. Par ces propos, le Président français perpétue de vieux clichés sur les renouvelables et montre qu'il connaît bien mal ses dossiers. »

Au lieu de donner des leçons à l'Allemagne, la France ferait mieux de s'inspirer de son exemple.

• L'Allemagne réduit ses émissions de CO2 ; pas la France
• L'Allemagne développe les énergies renouvelables ; pas la France
• L'Allemagne crée des emplois ; pas la France
• L'Allemagne a pris une décision démocratique sur le nucléaire ; pas la France

   

Le nucléaire est dangereux

Greenpeace réclame toujours l'abrogation du décret d'autorisation de l'EPR français en construction à Flamanville.

Pour Greenpeace, le retard de 2 ans du chantier d'EPR finlandais est le signe que la construction du réacteur se confronte encore à des problèmes de qualité et de sûreté.  « Il est incroyable d'annoncer que les retards sont dus à des problèmes liés au renforcement de la résistance du réacteur à un crash aérien » commente Harri Lammi, directeur des programmes de Greenpeace à Helsinki. « Quand le permis de construire à été octroyé, on a assuré au public finlandais que le réacteur était conçu pour supporter un accident aérien ».

Rappelons qu'en France, la résistance de l'EPR à un crash d'avion a fait l'objet d‘une censure lors du débat public qui a eu lieu en 2005, pour cause de secret défense.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa plus grande surprise en lisant dans la rapport remis hier au Président de la République par Hubert Védrine qu'il qualifie d'incompétent sur le sujet du nucléaire.

Claude Mandil, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), pourtant très favorable au nucléaire, a déclaré : "La tâche principale de l'industrie nucléaire dans les années à venir sera de remplacer les centrales existantes qui auront atteint leur fin de vie. Cela signifie qu'on aura besoin de nombreuses centrales sans pour autant augmenter la part du nucléaire dans la production d'électricité." Par ailleurs, le prix de l'uranium (le combustible des réacteurs nucléaires) a été multiplié par 15 en quelques années, et va continuer à monter en flèche.

C'est pourquoi le nucléaire est une arme et qu'il se vend bien

Greenpeace dénonce fermement l'accord de coopération atomique entre la France et la Libye et la vente d'un réacteur nucléaire au pays dirigé par le colonel Kadhafi. Cet accord pose un énorme problème de prolifération nucléaire et se situe dans la droite ligne de la politique française d'exportation irresponsable de sa technologie nucléaire.

« Nous sommes à l'origine des difficultés que l'humanité tout entière rencontre aujourd'hui avec l'Iran puisque c'est la France qui avait vendu au Chah d'Iran non seulement des réacteurs nucléaires civils mais également une participation au sein d'Eurodif pour disposer d'uranium enrichi » redit Corinne Lepage dans Sarkozy et le mirage industriel. Elle souligne que le nucléaire est une solution non durable qui va très vite faire peser sur les réserves une pression considérable, car les réserves en uranium que recèle la planète ne permettent en aucune manière de le développer massivement. D'autre part, le nucléaire exige un niveau de sécurité et de formation du personnel considérable et que de toute façon le développement de la technologie nucléaire constitue un risque géostratégique et terroriste majeur.

Sarkozy, Kadhafi, l’uranium et le Niger
par Théophile Kouamouo

mais la France s'équipe aussi !

photo de Christophe Cunniet / www.nonaumissileM51.org

La France s'est ralliée à la doctrine Bush de la « guerre préventive nucléaire ». Elle développe avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne des mini-bombes nucléaires portées par des missiles surpuissants qui pourront frapper n'importe où sur le globe, et d'abord là où il faut protéger « nos approvisionnements énergétiques », comme le disait Jacques Chirac en janvier 2006 à la base nucléaire de l'Ile Longue, à Brest.

photo de Christophe Cunniet / www.nonaumissileM51.org

Il faut l'arrêter avant qu'elle ne s'en serve !

Le super missile nucléaire français qui portera les mini-bombes s'appelle le M51. Il est en cours de construction à Bordeaux, dans les usines de l'entreprise EADS. Il est testé cette année, avant d'être fabriqué en série et livré à la base nucléaire de l'Ile Longue, pour équiper les sous-marins nucléaires de la Force Océanique Stratégique.

Pour arrêter les M51 et les futures guerres nucléaires, une grande inspection citoyenne est organisée sur le site du centre d'essai des Landes.

"Non au Missile M51" demande le désarmement nucléaire :

• l'application immédiate du traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et en particulier de son article 6 qui prévoit l'élimination des armes nucléaires sous contrôle international strict et efficace.
• que la France et l'Union Européenne prennent des initiatives majeures pour l'application du TNP

Impacts du nucléaire militaire
Des spécialistes en radiologie de Greenpeace effectuent des mesures à l'extérieur de l'école pour filles Al-Majidat (900 élèves) située à proximité des installations nucléaires d'Al-Tuwaitha.

2ème édition du Festival
Peace and Landes
et du Rassemblement contre les armes nucléaires

 

photo de Christophe Cunniet / www.nonaumissileM51.org

Comments

[Nessy]

Merci pour ces précisions, Loch. Je mets ton site en lien dans "S'informer et agir : environnement et ecologie"

[Loch]

Pour avoir une idée de la part du Niger dans la production d'uranium, aller ici :
http://futura24.site.voila.fr/nucle/uranium_reserv_product.htm

Ce qui compte le plus, ce ne sont pas les réserves, c'est ce que l'on produit réellement chaque année comparé aux besoins des réacteurs.

On s'aperçoit alors que la production des mines est insuffisante et qu'il y aura un sérieux problèmes un fois épuisés les stocks des années 1980.

[Ogg]

Juste une précision en rapport avec l'une de vos remarques :
"L'Allemagne réduit ses émissions de CO2 ; pas la France."
C'est vrai. Mais c'est parce que l'Allemagne partait de loin avec ses centrales à charbon archaïques ! La France ayant choisi depuis longtemps le nucléaire (et bénéficiant en outre d'un bon réseau hydroélectrique), elle a réussi à réduire ses émissions de CO2 bien avant les autres pays européens. Bref, l'argument CO2 est et sera toujours un argument pro-nucléaire. Et je ne comprends pas que vous l'utilisiez ainsi à contre sens, alors que le reste de votre analyse me semble intéressante.