Venez me voir maintenant par là:

Du Fond du Lac

http://nessyduloch.net/

un tout nouveau blog

qui garde en mémoire les articles publiés ici

Article lu sur le n° 50 de Sortir du nucléaire 

sauvagement piraté, car ce petit article vaut le coup d'être lu ! 

http://www.sortirdunucleaire.org/

Pour discréditer le photovoltaïque, les pronucléaires font circuler la rumeur selon laquelle les modules photovol-taïques nécessitent pour leur fabrication des métaux lourds et des terres rares toxiques, qu'ils nécessitent énormément d'électricité (centrales au charbon en Chine...), qu'ils ont une courte durée de vie (moins de dix ans), qu'on ne sait pas les recycler et que leurs déchets seront évidemment polluants.

photo : joncallas

Lors des débats ces arguments sont sou­vent avancés avec véhémence mais sans autre précision (comme une rumeur), et cela m'est arrivé récemment avec une personne d'EDF qui craignait pour son emploi.

Comme il y a peu d'information objective disponible sur ce sujet, cette rumeur qui discrédite le photovoltaïque arrive même à gagner les rangs des antinucléaires. Voici donc une petite mise au point qui pourra à l'occasion vous être utile.

Seules deux technologies des cellules photovoltaïques en couches minces utili­sent des terres rares et des composés polluants. Elles occupent moins de 3 % du marché, leur rendement n'est pas franchement bon, de même que leur durée de vie, et si elles n'étaient pas bon marché elles ne seraient pas vendues. À la limite, elles pourraient être interdites de fabrication.

Il s'agit des cellules au tellurure de cadmium (métal lourd toxique), et des CIS/CICS à cause de la présence d'indium, de sélénium et de gallium, matières premières en ressources limitées, mais qui ne font pas partie des terres rares.

Plus de 96 % des modules photovol­taïques vendus sur le marché sont réalisés avec des cellules en monocristallin, poly-cristallin, silicium amorphe, microcristallin et micromorphes, donc sans polluant avéré.

La durée de vie des modules est de plus de 35 ans et le temps de retour énergé­tique varie entre deux et quatre ans selon la technologie et l'ensoleillement local : leur bilan énergétique est donc très favo­rable. Pour le recyclage, il n'y a effective­ment pas encore d'usines (au moins en France) qui récupèrent les modules hors service mais, vu la durée de vie des modules, le marché est actuellement encore trop étroit.

En définitive les modules ne sont composés que de verre, de silicium, d'argent (pour les jonctions), de cuivre, d'aluminium et de matières plastiques : rien de franchement toxique ou de radioactif à recycler.

Jean-Louis Gaby,

ingénieur et consultant en énergie, ancien installateur de systèmes photovoltaïques

http://solaire2000.pagesperso-orange.fr/

***

Ajout perso : le témoignage de Grenner Savigny sur facebook :  "J'achète à ENERCOOP, je vends à EDF : Elle est pas belle la vie.

 Enercoop : fournisseur d’électricité verte http://www.enercoop.fr/

Depuis plusieurs mois des soulèvements populaires s’opèrent partout dans le monde et nous nous réunissons aussi.

Face à ce système économique qui place le travail marchand déshumanisant au cœur de la vie et qui réduit l'humain à une simple machine à consommer ; face à ce système politique, se réclamant de la démocratie, dans lequel des élites coupées de notre réalité décident de nos vies ; face à ce système où la solidarité est attaquée, où nous sommes mis en concurrence les uns contre les autres : discutons des alternatives possibles et inventions un futur commun !

Depuis plusieurs jours, nous nous réunissons ainsi tous les soirs à 19h place de la Mairie : cette réappropriation de l'espace public vise à une réappropriation du sens de nos vies !

Le 30 mai 2011, à Rennes.

page sur facebook : Démocratie Réelle Maintenant - Rennes

« TRACT » (Version 2)

Depuis plusieurs mois, les soulèvements populaires se multiplient : à Tunis, au Caire, à Madrid, à Berlin, à Athènes, à Paris, les peuples s'engagent dans la réinvention d'une vie trop longtemps confisquée par un pouvoir économique et politique qui ne survit que de nous réduire à une masse d'opinions informes, de consommateurs hébétés et d'administrés assujettis aux décisions et aux désirs de quelques-uns.

A l'encontre d'un pouvoir reposant sur l'instauration de divisions factices entre chômeurs et travailleurs, jeunes et moins jeunes, français et immigrés, etc. ces mouvements pacifiques et apartides visent une réappropriation de l'espace public, l'organisation de lieux de rencontre, de discussion et d'échange, ouvrant la possibilité d'une réaffirmation collective de nos exigences de liberté, de reconnaissance, et de justice sociale.

Lesmédias ont choisi de nous appeler "les indignés" pour nommer notre refus commun de la violence faites à nos vies : salariés pauvres, jeunes sans emplois, chômeurs sans droits, étrangers humiliés et réprimés, petits commerçants et artisans endettés, vieilles personnes isolées, (liste à allonger par l'AG pour que tout le monde y soit représenté), etc.

Nous nous rassemblons quotidiennement à Rennes à 19h, Place de la Mairie. Plusieurs thématiques ont déjà émergé de nos discussions. Celles-ci feront l'objet d'un débat quotidien :

• Travail et capitalisme,
• L’État, la justice et ses institutions,
• Liens sociaux, humanisme, solidarité et libre circulation,
• Institutions politiques et systèmes de gouvernance,
• Conditions sociales, coût de la vie et droit au logement,
• Ecologie, environnement et santé,

Rejoignez-nous et retissons ensemble les liens dont nous avons été privés. Réinventons nos vies, maintenant !

Pour imprimer et diffuser le tract : http://www.play-host.net/files/1306623064.pdf

Pour vous exprimer à propos de ce texte, venez sur place en parler et donner votre adresse mail. Réunion tous les jours, expression publique sur la Place de la Mairie à Rennes à 19h. Samedi et dimanche dès midi pour le picnique.

Quelques photos des journées des 25 et 26 mai 2001 à Rennes où des "indignés" se sont rassemblés, tout d'abord en soutien aux manifestants espagnols, puis pour discuter entre citoyens des choses du peuple...

Le mouvement est reconduit chaque jour, réunion à partir de 19h sur la Place de la Mairie de Rennes.

Picnique le week-end, venez partager vos provisions et vos idées !

25 mai : environ 300 personnes

"Ils prennent l'argent, prenons la rue"

"Une réelle démocratie maintenant ! " sur le panneau de l'anniversaire des 10 ans de Wikipedia :)

"Liberté, dignité, solidarité"

""Liberté, dignité, solidarité, fraternité,

"aimer"

première tente, premier chantier de pancartes

"Ils prennent l'argent"

"Prenons la rue !"

"parler ensemble, c'est un acte politique"

une rélle démocratie : parlons ensemble Place de la Mairie à Rennes tous les soirs à 19h

 Liens vers des articles

• évolution ou révolution : sur scoop.it, ma revue de presse sur les évènements ici et ailleurs
• 150 Rennais commencent à suivre les "indignados" - le Mensuel de Rennes

--- @suivre

Tchernobyl - Fukushima plus jamais ça !

25 jours d’actions internationales du 2 au 26 avril : http://www.chernobyl-day.org/

Tous à Flamanville le samedi 23 avril !

Les Rennais se déplaçaient en covoiturage avec http://www.sdn-rennes.org/

Après Three Mile Island ( USA), Tchernobyl, il y a 25 ans, la catastrophe nucléaire de Fukushima nous rappelle aujourd’hui, cette dure réalité : le nucléaire est dangereux, trop dangereux pour être humainement et démocratiquement gérable.  Cependant, la construction d’un réacteur supplémentaire EPR à Flamanville et de sa ligne THT se poursuit dans un Cotentin,  déjà fortement nucléarisé,.
l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a récemment osé évoquer un éventuel moratoire sur l'EPR avant d’être obligée de se rétracter. Pourtant, en plus d’autres tares, ce réacteur connaît de nombreux problèmes affectant la sûreté de l'ouvrage, :
    * Il ne résisterait pas à une chute d'avion,
    * La fiabilité de son contrôle commande en 2009 a fortement inquiété les autorités de sûreté du Royaume-Uni, de la Finlande et de la France,
    * L’emploi d’un combustible à haut taux de combustion et de son gainage accroîtrait encore les risques.
L’accident n’est pas toujours pour les autres . Désormais, la probabilité que l’EPR  soit abandonné et que les projets de relance soient arrêtés sont non négligeables.

Tchernobyl, Fukushima et après ?

EPR, Nucléaire, Non MERCI!
http://www.crilan.fr

Flamanville, joli village sous la ligne électrique

Une belle plage sous le soleil. En face dans la brume bleutée, on apperçoit la Hague.

A 500m de la plage, sur la gauche, l'EPR en chantier.

Grüny, le lapin Super Ecolo, sort de son terrier et s'en vient à Flamanville pour dire à tous "Touche pas à ma planète".

Yuki Takahata, journaliste et auteure japonaise,  a évoqué avec beaucoup de sensibilité la situation autour de Fukushima avant de s'incliner devant la stèle et d'y déposer une brassée de fleurs.

Dépôt d'une gerbe de fleurs devant la stèles des irradiés inconnus.

Présence d'une TV japonaise.

Jean-Claude AUTRET ( ACRO)  qui s'est rendu de nombreuses fois à Tchernobyl, a retracé la situation aujourd'hui.

Didier ANGER a fait le point sur les dangers de l'EPR et sur la vulnérabilité des installations du Nord Cotentin

Un millier de personnes à peu près.

Réseau Sortir du nucléaire

http://www.sortirdunucleaire.org/

J'ai compris le contraire de ce que vous avez dit. La 2ème fois, pas la 1ère.

L'audition entière est un peu longuette à écouter mais ça vaut la peine.

Mardi 18 janvier 2011 sur LCP - Travaux en commission :

Audition de Michèle Alliot-Marie, ministre des affaires étrangères

Un résumé par BFMTV, pour bien nous expliquer que nous avons tous mal entendu :

Parce que voila, il reste ces propos tout de même :

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à lire aussi :

• MAM s’explique : la traductrice devait être bourrée par Kiteoa sur Reflets

• Michelle Alliot-Marie réforme les codes de la communication politique par Alfred-Georges sur Brave Patrie

[édition du 29/01/2001 j'ajoute cet article de Reflets sur les mensonges et l'envasement du gouvernement français, Hortefeux, Guaino]

• Distortion de réalité en cours : au secours ! par Kitetoa sur Reflets
  

une idée écolo et subversive pour une insurrection pacifique !

Photo de ecodallaluna sur Flickr   
Guerrilla Gardening Vicenza

"La Guerilla jardinière est un jardinage politique, une forme d'action directe non-violente. Les activistes prennent d'assaut un bout de terre dont il ne sont pas propriétaires pour y faire pousser des légumes, des plantes, des fleurs. Aucun écoulement de sang prévu dans ce genre de guérilla. Les jardiniers en lutte réclament le terrain négligé qui pourrait être mieux utilisé et lui assignent une nouvelle destination.

Photo de twistyfoldy.net / Michael Gallacher sur flickr

glasgow guerrilla gardening - townhead

Les "Guerrilla gardeners" sortent parfois la nuit, équipées de gants de jardinage, d'arrosoirs, de compost, de graines et de plantes, pour agir. D'autres vont travailler plus ouvertement, cherchant activement à s'engager avec d'autres membres de la communauté locale. Il peut s'agir d'un bon moyen pour développer des amitiés et des contacts dans la communauté et puis, si une récolte est possible, pourquoi pas une soupe sociale en plein cœur du quartier ?

Photos de Jardinage et maraîchage sauvage pour un bon usage des espaces verts - Guerilla Gardening

Et si nous investissions ces lieux incultes, laissés à l’abandon, ces tristes villes en béton, et si nous les faisions fleurir soudain ?" (page facebook : Jardinage et maraîchage sauvage pour un bon usage des espaces verts)

Photo Pierre Morel

Un peu d'histoire...

Infos extraites du site Guerilla Gardening France entre autre....

La première guerilla verte eu lien en 1649, lorsque les Diggers se sont mis à planter des légumes sur les terres communes de la colline de Saint George's Hill dans le Surrey, pour lutter contre la montée des prix alimentaire.

Puis en 1953 Jean Giono écrivit "L'homme qui plantait des arbres." Voyez chez Thierry Crouzet Le petit livre de la révolution et enregistrez le fichier epub que Thierry a mis à notre disposition.

How to Build a People's Park #1

En 1969, à Berckley, en Californie, la première guérilla gardening moderne eu lieu sur un terrain en attente de chantiers. Il fut réapproprié par les "people's park" universitaires qui firent du jardinage le jour et parlèrent de politique la nuit... Comme les Diggers au XVIIe siècle, ils furent taxés de "déviants sexuels" et furent évacués.

En 1973 le terme de "guerrilla gardening" a été inventé par Liz Christy qui avec ses amis plantèrent les pieds des arbres et les interstices de leur quartier à New York. La ville en déconfiture, ils créèrent un jardin partagé après un an de nettoyage de 90m2 de terrain abandonné. Une trentaine de jardinier s'en occupent encore et la "Green Guerillas" existe encore.

Photo Pierre Morel

En octobre 1995, la démolition d'une maisonnette, rue de l'Alma à Rennes, suscite une vive émotion auprès de l'association Rennes Jardin. Cette destruction est liée à la restructuration de ce grand axe de circulation sous lequel va circuler le futur métro de Rennes. Quelques jours plus tard, les membres de l'association vont intervenir sur le site de manière originale : armés de pelles et de pioches, ils vont planter sur ce terrain de 200 m2 des ifs, des merisiers et des troènes ! Cette plantation symbolique d'arbustes sur un espace public est leur manière de protester contre la décision de la mairie.

Opération « Embellissons nos murs ! »

La ville de Rennes refuse d'abord ce type d'actions en arguant de l'interdiction d'intervenir sur un espace public. Néanmoins, les plantations ne seront pas détruites et plus tard le Service des jardins et l'association vont réfléchir à l'intérêt de jardiner certains espaces délaissés. Une convention va être discutée : "Embellissons nos murs".

Autour des années 80, au Brésil, le MST (Mouvement des travailleurs ruraux Sans Terre) aide des gens à occuper pacifiquement des sols vacants.

En Afrique du Sud les Landless People's Movement se battent pour les millions de pauvres sans terre.

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Green Guerillas

Le site Guerilla Gardenning France

Le site Guerilla Gardening Paris

Le groupe sur flickr Guerilla Gardenning

Le livre : La guérilla jardinière

"Et si nous investissions ces lieux incultes, laissés à l’abandon, ces tristes villes en béton, et si nous les faisions fleurir soudain ?
Le mouvement « Guerrilla Gardening » existe à Londres, New York, Los Angeles, San Francisco, Miami, Vienne et Berlin. Il est prêt à déferler sur la France à Rennes, Nantes, Lyon, Lille, Grenoble, Toulouse…
Découvrez ce mouvement, ses aspirations, ses buts, ses moyens d’actions ! Des fois que ça vous tente…"

Autres idées subversives pour une insurrection pacifique...

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"Il est bon d’aimer autant que l’on peut, car c’est là que gît la vraie force, et celui qui aime beaucoup accomplit de grandes choses et en est capable, et ce qui se fait par amour est bien fait."

Vincent Van Gogh