13 mai 2006
Alors, je dirais
Alors, je dirais
Ma pensée envolée de mon jardin sauvage,
Des mots du bleu des clochettes de la forêt,
Sur une toile d’araignée jusqu’aux lointains rivages.
Du cœur de Brocéliande, je parlerais
Au petit peuple des teuz, des poulpiquets,
A mes amis les bardes,
Il faut chanter encore le combat des arbres !
Que leur force oubliée reprenne le cœur des hommes,
Que l’orme revienne ombrer leur front brillant,
Que le tilleul calme leur esprit trop ardent,
Que l’ajonc envahisse les cités des hommes !
Alors, je dirais
Au peuple des bardes, chantez le combat des arbres !
Que le chêne rappelle qu’il peut vivre mille ans,
Quand la bruyère pousse sur leurs os blanchissants !
( Oui, bon, c’est lourdeau, mais Keridwen m’a chaussée de gros boutous aussi ! )
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