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Du Fond du Lac
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29 juin 2006

Le poème

Mots bleus des enfants du pays
Parfois un livre sort tout seul des rayons d’une librairie, il tombe entre mes mains et l’évidence qu’il m’attendait se fait jour.
Poètes de Bretagne de Charles Le Quintrec est de ces livres-là. Un poète breton qui place Victor Hugo en première place de son anthologie personnelle des poètes de Bretagne m’accroche le cœur instantanément et pour toujours … Découvrez au fil des jours, au hasard des pages ouvertes, quelques poésies accompagnées parfois d’extraits des présentations de Charles Le Quintrec et de quelques-unes de mes pensées. Poésies d’amour pour une une terre si vieille qu’elles parlent à tous les enfants de la Terre.

ajouté par l'éditeur, quelques poèmes de Charles le Quintrec illustrent la fin de son anthologie des poètes de Bretagne, j'aime tout particulièrement celui-ci



 

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Le poème

   

Le poème sera notre seule aventure
Nous l’écrirons avec des encres de couleur
Et nous le porterons telle une déchirure
Ce poème que nous n’apprendrons pas par cœur.

Les arbres chanteront la complainte des arbres
Et les villes jamais n’oublieront ce chant là
Les hommes rouvriront le grand livre des bardes
Chaque page tachée de sang entre leurs doigts.

Notre poème n’a pas d’âge. Mon poème
Je le veux jeune comme un riant écolier
Qui tend l’oreille au silence de son plumier
Où se meurent des hannetons et des étoiles.

Délivrance des mots
Nous voici délivrés
Le livre de la nuit contient toutes les preuves
Et les dix mille fleurs sur les dix mille fleuves
Annoncent du soleil la jeune éternité.

 

Charles Le Quintrec, Jeunesse de Dieu

   
   

_________________
Alors, je dirais
A mes amis les bardes,
Il faut chanter encore le combat des arbres !

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Commentaires
N
les bardes se révèlent
O
Sous le masque-colère de la forêt se dresse un arbre gigantesque, dont les racines enserrent Gaïa et dont le faît caresse les étoiles. Tout les peuples le connaissent, car les peuples sont ses rameaux. En Hyperborée ont le nomme Yggdrasil, l'ombilic du monde, mais il a bien d'autres noms.<br /> Il donne tout son sens à l'expression "scier la branche sur laquelle on est assis"...
N
Quelle plus belle réponse, Yann
Y
J’accorderais ma harpe pour quelle sonne plus fort que les haches!
Y
La liberté en bandoulière et des arbres qui chantent... je suis déjà sur le chemin... direction les étoiles...
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